par La Compagnie MAB
Production Compagnie MAB
coproduction
Les Théâtres, Bernardines (Marseille) – Théâtre Massalia, scène conventionnée pour le jeune public-tout public – Pôle Arts de la Scène, Friche de la Belle-de-Mai.
Soutiens et accueil en résidence
Théâtre de Fos, Scènes et Cinés, Scène conventionnée Art en Territoire, Istres Ouest Provence – La Gare franche, maison d’artistes, Montpellier – Théâtre de la Cité, Montpellier – Théâtre d’Arles, scène conventionnée pour les écritures contemporaines – le ZINC Centre de création des arts numériques. DRAC PACA, Conseil Régional de Provence Alpes Côte d’Azur, Ville d’Arles, Spedidam, Adami Lauréat du Fonds SACD pour la Musique de scène 2018
Crédit Photos : Yann Etienne & Elliot Lenan
Au sein d’un dispositif vidéo original crée par Marie Vauzelle (Compagnie MAB), un danseur-acrobate, deux comédiens, un musicien, un graphiste et un vidéaste construisent, en direct et à vue, un film muet. Ils racontent par tableaux l’itinéraire, entre réel et rêves, d’un jeune exilé africain.
L’histoire de Mo est inspirée de celle de Mohamed, un jeune Guinéen avec lequel a travaillé Marie Vauzelle. Le spectacle prend la forme du conte. Il s’agit de partager, par les images et la poésie, les souvenirs et les rêves du jeune homme – avec tous, les petits comme les grands.
Au centre du plateau, un interprète joue, danse. Deux comédiens tour à tour l’aident, le contraignent, le filment ou jouent avec lui. Ils sont fil- més depuis les cintres et incrustés en direct dans l’image. Lorsqu’ils se couchent au sol, ils apparaissent donc debout dans l’image. Un comédien peut escalader un mur immense, descendre du ciel ou faire des acrobaties fantasmagoriques.
A cour, un graphiste crée en direct les décors sur un studio de cinéma miniature (notre boîte de Méliès), filmé par 2 caméras. Il mêle peinture, dessin, photos découpées et éléments réels (sable, eau, pierres…) Un sys- tème d’engrenages de vélo lui permet de faire des travellings, d’animer son théâtre d’objets. La maquette s’anime.
A jardin, un musicien, entouré de ses instruments et d’accessoires divers, crée en live la musique et les bruitages.
Derrière eux, est projeté le film qu’ils créent tous, à vue.
Ce dispositif très global joue sur toutes les dimensions. Le plateau vit, l’oeil du spectateur peut choisir ce qu’il regarde, et circuler entre les dif- férents médias. Cela ouvre une écriture riche et dialectique, où circule le sens – et où le spectateur a l’espace de projeter ses propres pensées, de créer son propre spectacle.